Les députés dénoncent la répression en Algérie et exigent une action immédiate de l'UE

Les députés dénoncent la répression en Algérie et exigent une action immédiate de l’UE

Des députés européens de différents groupes parlementaires au Parlement européen, dont les libéraux, les socialistes et la gauche, ont adressé une lettre au Haut Représentant pour lui Joseph Borrellvice-président de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, soulignant ce qu’ils considèrent comme une grave crise des droits de l’homme en Algérie.

La lettre, datée du 10 novembre, reflète une ferme condamnation du tactiques répressives du régime algérienen soulignant le élimination systématique de la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’associationn. Le texte souligne spécifiquement des incidents tels que la dissolution de plus de 20 organisations de défense des droits de l’homme, la fermeture de plusieurs médias indépendants et la détention arbitraire de journalistes et de militants politiques, illustrant une violation flagrante des libertés civiles.

Cette lettre rejoint une série de plus de cinq initiatives entreprises cette année par le Parlement européen, qui comprennent des débats au sein de la sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen et une résolution de condamnation ferme publiée en mai, soulignant l’inquiétude quant à la détérioration continue des droits de l’homme en Algérie.

Ils considèrent que cela escalade de la répression en Algérie C’est particulièrement alarmant compte tenu de la visite du rapporteur spécial des Nations Unies, Clément Nyaletsossi Voule, en septembre, dont l’appel aux autorités pour qu’elles réduisent les restrictions imposées aux organisations civiles a manifestement été ignoré. Certains députés estiment qu’au lieu de donner suite à ces recommandations, le régime algérien a intensifié ses attaques contre les droits fondamentaux.

Les députés condamnent sans équivoque violation par l’Algérie des principes de l’accord d’association UE-Algérie, qui consacre le respect des droits de l’homme comme essentiel. Ils exhortent le Haut Représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité à prendre des mesures diplomatiques urgentes et énergiques contre le régime algérien pour ces transgressions.

La lettre se termine en exigeant un une position ferme et un engagement renouvelé de l’Union européenne à assumer un rôle actif et décisif dans la défense des droits de l’homme et des principes démocratiques, non seulement en Algérie mais dans le monde entier.

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