Un collectif sahraoui dénonce les attaques des autorités marocaines pour empêcher la célébration de son congrès

Un collectif sahraoui dénonce les attaques des autorités marocaines pour empêcher la célébration de son congrès

Le régime marocain maintient sa répression contre les militants sahraouis dans les territoires occupés. Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (Codesa) a dénoncé le fait que les autorités marocaines ont agressé physiquement ou verbalement 17 personnes dans la ville d’El Aaiún, au Sahara occidental, pour empêcher cette organisation indépendantiste de tenir son premier congrès national.

Dans un communiqué, la Codesa affirme que samedi, un groupe de défenseurs des droits de l’homme, de blogueurs et de civils sahraouis « ont été soumis à de graves pratiques répressives » de la part des autorités du Maroc, pays qui contrôle le territoire du Maroc. Sahara occidentalrevendiqué par les Sahraouis de Front Polisario.

Selon la Codesa, cette répression a commencé samedi matin, lorsque des agents marocains « ont assiégé le domicile du prisonnier d’opinion sahraoui et défenseur des droits de l’homme Ali Salem Tarek », dans le quartier d’El Aaiún où devait se tenir le congrès.

Tamek est l’un des fondateurs et aujourd’hui membre consultant de la Codesa, l’une des principales associations du Sahara occidental qui défend un référendum sur l’indépendance de ce territoire et qui était autrefois présidée par la militante sahraouie Aminatu Haidar.

« Cette interdiction, contraire au droit international humanitaire et à la Déclaration universelle des droits de l’homme, est intervenue après que les différents services de renseignement des forces d’occupation marocaines ont complètement assiégé la maison et toutes les ruelles et rues entourant le quartier El Mostakbal au centre. de la ville occupée de Laâyoune », indique le communiqué.

Il ajoute qu’ils ont fait de même dans d’autres avenues et rues de la ville « dans le but d’empêcher un groupe de défenseurs des droits de l’homme, des blogueurs, des médias et des militants sahraouis, d’assister au congrès ».

Certains d’entre eux ont été victimes d’agressions physiques et verbales, précise l’organisation, qui recense 17 personnes qui auraient été agressées, et d’autres (une trentaine) ont été empêchées d’assister à la réunion.

« Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme au Sahara occidental (CODESA) a prévu de tenir son premier congrès national, en l’honneur de l’étudiant sahraoui et martyr Hassan Tamek, et sous la devise « Ensemble pour mettre en œuvre le droit international humanitaire dans l’hémisphère occidental du Sahara ». et garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la souveraineté sur ses ressources naturelles, une fois que le Comité préparatoire aura achevé ses travaux de préparation de ses rapports pour le Congrès », indique la note.

« Nous appelons la communauté internationale et toutes les organisations et organismes internationaux de défense des droits de l’homme à soutenir l’organisation et à prendre position contre les interdictions et les restrictions auxquelles nous sommes constamment soumis dans le cadre de la situation d’occupation », conclut le communiqué.

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