100 000 personnes manifestent à Londres contre Israël et les bombardements de Gaza

100 000 personnes manifestent à Londres contre Israël et les bombardements de Gaza

Clous 100 000 personnesselon l’estimation de la police, est descendu dans les rues de Londres et ils ont défilé près de Downing Street, résidence du Premier ministre britannique, Rishi Sunak, pour protester contre les bombardements sur Gaza.

Les manifestants marchaient parmi des drapeaux et des banderoles sur lesquels on pouvait lire « liberté pour la Palestine » et « arrêtez la guerre », et scandaient des slogans tels que « du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ».

Plus d’un millier d’agents de la police métropolitaine de Londres ont assuré la sécurité de la manifestation, qui a inondé le centre de la capitale britannique pendant deuxième week-end consécutif et a forcé la fermeture temporaire de la station de métro Marble Arch, sur l’artère commerciale d’Oxford Street.

« C’est dans solidarité avec nos frères et sœurs palestiniens, confrontés au génocide, expulsés de leur propre pays, déplacés. C’est pour tous les innocents », a déclaré à EFE un manifestant qui s’est identifié comme étant Mahomet.

Un autre participant, Hayad, d’origine irakienne, a déclaré que « la Palestine est occupée depuis plus de soixante-dix ans ».

« Nous avons vécu le guerre, nous avons vécu l’injustice. Ce qui se passe en Palestine est vraiment honteux pour toute la communauté, à cause des massacres, du génocide qui y est commis. Nous l’avons vu en Irak et nous ne voulons pas que cela se reproduise », a-t-il déclaré.

Parmi les manifestants, il y avait aussi des critiques à l’égard du gouvernement conservateur de Sunak : « Je proteste parce que je sens que le gouvernement est complice des crimes de guerre commis par Israël », a déclaré Joe, un professeur britannique.

« Je suis ici pour faire entendre ma voix et pour vous montrer que tous les Britanniques ne soutiennent pas les actions de l’Etat d’Israël », a-t-il ajouté.

Avant l’événement, la police avait publié un communiqué avertissant que « si soutenir la cause palestinienne ou critiquer Israël n’est pas en soi illégal, tout soutien à des organisations interdites telles que le Hamas ou le Hezbollah est illégal ».

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