71 morts dans une attaque israélienne à la recherche du numéro 2 du Hamas
Le bilan des victimes de l'attaque israélienne contre la zone humanitaire de Mawasiau sud de la bande de Gaza, est déjà 71 personneset plus de 280 ont été blessés, selon les dernières données du ministère de la Santé de Gaza (contrôlé par le Hamas) recueillies par le Agence EFE.
Selon les médias hébreux, l'objectif principal de l'attaque était Mohamed Deif, commandant de la branche armée du Hamas et considéré comme le numéro deux du groupe islamiste dans l'enclave, bien que son statut soit pour l'instant inconnu et que l'armée israélienne n'ait pas encore revendiqué l'attentat. Deif, commandant des Brigades Al Qasam, la branche armée du groupe islamiste, est considéré comme le numéro deux du groupe dans la bande de Gaza, derrière Yahya Sinwar, et l'un des principaux responsables des attentats du 7 octobre.
Selon des médias hébreux cités par la presse israélienne, à côté de Deif se trouvait un autre haut responsable du Hamas, Rafa'a Salameh, commandant de la brigade Khan Yunis. Dans un communiqué, le ministère israélien de la Défense a déclaré que le chef du portefeuille, Yoav Gallanta tenu une réunion avec le chef d'état-major, Herzi Haléviet le directeur du service de renseignement intérieur, Ronen Bar« au vu de l'évolution de la situation à Gaza ».
Selon des sources locales, au moins trois missiles ont touché le cœur de la zone humanitaire de Mawasi, à l'ouest de Khan Younis, où résident des milliers de Palestiniens déplacés de force au début de l'opération militaire israélienne à Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Le gouvernement du Hamas à Gaza a condamné l'attentat, affirmant qu'il avait fait au moins une centaine de morts et de blessés et que les équipes de secours étaient toujours en train de récupérer les corps, car il n'y avait pratiquement aucun service médical capable de faire face au nombre de victimes. Malgré la désignation de la zone comme « zone humanitaire » et le fait que le retour à Rafah soit impossible en raison de l'intensité des combats dans la ville, l'armée a déjà attaqué à plusieurs reprises des cibles à Mawasi.