Dix otages israéliens libérés au sixième et dernier jour de la trêve alors que les efforts pour prolonger la trêve se poursuivent

Dix otages israéliens libérés au sixième et dernier jour de la trêve alors que les efforts pour prolonger la trêve se poursuivent

Tard ce mercredi, quelques heures avant la fin de la trêve, Le Hamas a remis les dix derniers otages israéliensont confirmé à L’indépendant sources de la médiation qatarienne, au milieu d’un compte à rebours où les contacts se sont intensifiés pour tenter d’obtenir des parties une nouvelle prolongation de la cessation des hostilités en échange de nouvelles libérations.

« Conformément aux termes fixés au sixième jour de l’accord de pause humanitaire, 30 Palestiniens, dont 16 mineurs et 14 femmes, ont été libérés aujourd’hui en échange de la libération de 10 otages à Gaza. En outre, deux citoyens russes et quatre Des Thaïlandais ont été libérés hors du cadre de l’accord et remis à la Croix-Rouge internationale », a-t-il détaillé. Majed al Ansari, porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères du Qatar.

Parmi les dix Israéliens, Il y en a cinq qui ont la double nationalité : deux des Pays-Bas ; trois d’Allemagne et un des États-Unis. « Le Qatar garde espoir que les progrès réalisés ces derniers jours pourront être maintenus et qu’une nouvelle prolongation de l’accord de pause humanitaire pourra être conclue », détaillent-ils depuis Doha. Dans les images diffusées ce mercredi par le Hamas, des militants du groupe accompagnent les otages jusqu’à leur remise aux membres du Comité international de la Croix-Rouge, au milieu d’une foule de curieux, au milieu des cris de « Allah est grand ».

Quelques heures auparavant, dans une interview avec L’indépendant, Al Ansari a reconnu la complexité des négociations en cours, même s’il a fait preuve d’un certain optimisme. « Nous espérons qu’en fin de compte, nous obtiendrons une autre prolongation. Ces prolongations sont basées sur la capacité du Hamas à s’engager sur un minimum de dix otages par jour, ce qui a été réalisé hier, et nous avons la liste pour aujourd’hui. Nous attendons la libération dans quelques heures, et en même temps, nous annoncerons s’il y aura une prolongation supplémentaire », a glissé le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères.

Pression sur Netanyahu pour qu’il continue la guerre

Dans l’après-midi, des informations ont émergé sur un prétendu accord de prolongation de deux jours, démenti peu après par Doha. Ces dernières heures, les pressions exercées sur le gouvernement israélien pour qu’il reprenne ses opérations terrestres à Gaza se sont intensifiées. Dans un message en milieu d’après-midi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a insisté sur le fait que la guerre était loin d’être terminée.

« Dès le début de la guerre, je me suis fixé trois objectifs : l’élimination du Hamas, le retour de toutes les personnes enlevées et faire en sorte que Gaza ne soit plus jamais une menace pour Israël. Ces trois objectifs restent valables », a souligné le Premier ministre. « Mais ces derniers jours, j’entends une question : une fois cette phase de retour des prisonniers terminée, Israël reviendra-t-il à la guerre ? La réponse est un oui catégorique », a-t-il ajouté. Environ 160 Israéliens restent aux mains du Hamas, du Jihad islamique et d’autres groupes et individus dans la bande de Gaza. Le plus compliqué, comme l’a reconnu le négociateur qatari auprès de ce journal, est de négocier la libération des soldats israéliens.

« Nous ne pouvons pas abandonner le combat jusqu’au bout. C’est ma politique, tout le cabinet est derrière cette décision, tout le gouvernement est derrière cette décision, les soldats sont derrière cette décision et le peuple est derrière cette décision. Et c’est exactement ce que signifie nous le ferons », a expliqué Netanyahu. Des déclarations similaires ont été faites par d’autres membres du cabinet de guerre.

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