Le Pentagone a reconnu la contribution de l'Espagne à l'OTAN, selon Margarita Robles

Le Pentagone a reconnu la contribution de l'Espagne à l'OTAN, selon Margarita Robles

La ministre de la Défense, Margarita Robles, a révélé lundi que le Pentagone avait reconnu la contribution de l'Espagne au renforcement du flanc oriental de l'OTAN en informant le ministère de la Défense, dans un communiqué, du retrait d'une de ses brigades de combat de Roumanie, le 28 octobre.

Cela a été fait savoir à la clôture d'une conférence sur la sécurité et la défense organisée par Le paysdans lequel il a précisé que dans sa communication au Ministère de la Défense, le Pentagone a affirmé que l'Europe assure déjà la « défense nécessaire » à la frontière orientale, dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine. Selon la ministre, elle a expressément fait référence à la direction espagnole de la Brigade multinationale de la mission de l'OTAN en Slovaquie, assumée en 2024.

Il a expliqué que Washington a souligné que l'Espagne « joue un rôle essentiel et fondamental pour la défense de l'Europe et les politiques de dissuasion et de défense et a félicité l'Espagne pour sa contribution au renforcement de l'OTAN », également dans d'autres pays comme la Lettonie. Des sources du ministère de la Défense complètent que Robles a répondu à la lettre en exprimant sa gratitude pour les compliments.

La révélation de Robles intervient après des tensions entre l'Espagne et les États-Unis sur les investissements dans la défense. Le président américain Donald Trump a attaqué à plusieurs reprises le gouvernement espagnol pour avoir rejeté l’augmentation des dépenses de défense allant jusqu’à 5 % du PIB convenue par les partenaires de l’OTAN lors du sommet de La Haye en juin, un pourcentage proposé par Trump lui-même. Pedro Sánchez a assuré que l'Alliance donnait à l'Espagne la flexibilité d'atteindre ces 5%, à condition qu'elle respecte les objectifs de capacité engagés envers les partenaires.

L'Espagne a toujours défendu qu'elle était un partenaire « fiable et engagé » et a défendu que la contribution à l'Alliance atlantique ne peut être évaluée uniquement en termes économiques. Ce lundi, Robles s'est exprimée dans le même sens et s'est montrée prudente quant aux pays qui « disent qu'ils vont se conformer » alloueront effectivement ce pourcentage de leur PIB d'ici 2035.

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