Le principal accusé de 'Qatargate' est d'accord avec le bureau du procureur pour révéler plus de noms impliqués afin de réduire sa peine

Le principal accusé de ‘Qatargate’ est d’accord avec le bureau du procureur pour révéler plus de noms impliqués afin de réduire sa peine

L’ancien eurodéputé socialiste Jetée Antonio Panzerile principal prévenu en Belgique pour le complot présumé pots-de-vin versés par le Qatarfournira des détails sur le « modus operandi », les pays impliqués et les noms de ceux qui ont succombé à la corruption de la justice belge, en vertu d’un accord conclu entre ses avocats et le parquet fédéral en échange d’une réduction de peine : « Il s’agit de l’engagement du repenti à offrir des déclarations substantielles, révélatrices, sincères et complètes sur la participation de tiers et, le cas échéant, sa propre participation aux crimes qui font l’objet de la Affaire Qatargate« Le parquet a fait rapport.

Les termes de l’accord entre les deux parties impliquent que la sanction appliquée à Panzeri sera « efficace mais limitée », bien que le confesseur n’évitera pas le « l’emprisonnement ferme, une amende et la confiscation de tous les avantages patrimoniaux acquis», précise le communiqué, qui estime ces avantages à au moins un million d’euros.

Le « mémorandum » signé par Panzeri, accompagné de ses avocats, et du procureur fédéral stipule que l’ancien député européen doit informer à la fois les enquêteurs et la justice belge des questions clés telles que le « modus operandi », les accords financiers avec des États tiers et de la architecture financière mise en marche.

Le repenti s’engage également à fournir des informations sur les « bénéficiaires des structures créées et les avantages offerts » et « l’implication de personnes déjà connues ou pas encore » dans le cadre de l’enquête, y compris la noms de personnes auquel Panzeri avoue avoir corrompu.

C’est la deuxième fois dans l’histoire judiciaire belge qu’un accord de ce type est conclu avec un « repenti », comme le précise le parquet fédéral.

Panzeri a été mis en examen le 10 décembre, accusé d’être le chef d’une organisation criminelle et participer aux activités blanchiment d’argent et corruption publique active et passive.

Dans le cadre de la même enquête qui, selon les médias belges, pointe le versement de pots-de-vin par le Qatar et le Maroc à prendre du poids dans l’ue par l’intermédiaire des députés, trois autres personnes ont été inculpées jusqu’à présent, dont le La socialiste grecque Eva Kaili, vice-président déchu du Parlement européen après le scandale, et son partenaire et assistant parlementaire Francesco Giorgi.

Cette même semaine, en outre, le Parlement européen lance la procédure formelle pour traiter la demande de la justice belge de suspendre l’immunité de deux autres eurodéputés socialistes, l’Italien Andrea Cozzolino et le Belge Marc Tarabella, afin qu’ils puissent faire l’objet d’une enquête pour la même cause.

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