L'Institut Coordonné entérine l'engagement du Maroc pour le développement de ses régions du sud

L’Institut Coordonné entérine l’engagement du Maroc pour le développement de ses régions du sud

L’Institut coordonné pour la gouvernance et l’économie appliquée, dans son groupe de travail sur l’Afrique du Nord, conclut dans sa dernière étude que le Maroc accrédite son engagement stratégique pour le développement du Sahara.

Il indique que pour Rabat la promotion du bien-être de la région et son progrès économique sont des objectifs de premier ordre qui passent par les propres plans de développement du pays.

« Dans le but d’accélérer le développement et l’intégration socio-économique du Sahara, le Maroc a lancé, en 2015, un projet ambitieux doté d’une dotation de 8 milliards de dollars », souligne cette analyse.

Le Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud, comme le projet a été baptisé, s’articule autour des infrastructures qui visent à structurer le territoire de la région du Sahara. L’autoroute Tiznit-El Ayoun-Dajla, le port de pêche de Lamhiriz et le port de Dakhla Atlantique se distinguent.

Le programme comprend la création d’une ligne de fret maritime entre Casablanca et Dajla, l’établissement de liaisons nautiques entre les îles Canaries avec Tarfaya et entre les îles Canaries avec El Aaiún.

La construction d’un Centre Hospitalier Universitaire à El Aaiún et d’une Technopole à Fum El-Ued sont également envisagées dans ce programme de développement, « témoignant du grand engagement marocain envers la région et ses habitants », souligne l’Institut Coordonné.

Selon lui, l’objectif du Maroc est de faire de cette région le pont logistique et économique entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne. « A fin 2018, 48% des objectifs ont déjà été atteints, apportant déjà une forte impulsion perçue au dynamisme socio-économique, augmentant la création d’entreprises, d’emplois et attirant les investissements. »

L’étude ajoute que le potentiel d’énergie renouvelable de la région, à la fois solaire et éolien, guide une grande partie des investissements et explique que cette réalité, « qui cherche à contribuer aux quatre grandes centrales solaires et jusqu’à onze parcs éoliens », permettra faire du Maroc le leader des énergies renouvelables sur le continent.

De cette manière, le Maroc atteindra non seulement l’autosuffisance énergétique, mais pourra également exporter pas moins d’un pourcentage des besoins énergétiques de l’Union européenne.

L’Institut coordonné soutient que les actions des États-Unis et de l’Espagne autour de la défense de la résolution du conflit par la voie politique que l’autonomie fournit dans le cadre du royaume alaouite, sont si importantes et donnent une impulsion au progrès, à la stabilité et à l’amélioration de Cette région. « Ce n’est pas seulement le développement économique, ce sont les gens qui vivent au Sahara qui sont en jeu », prévient-il.

A lire également