Réponse de Jack Daniel Le retrait du whisky américain dans les supermarchés du Canada
La décision de plusieurs gouvernements régionaux du Canada à se retirer des étagères des supermarchés différents produits américains, en particulier des boissons alcoolisées, en réponse au taux de 25% imposé par Donald Trump Aux importations de son voisin du Nord, « c'est pire qu'un tarif », a-t-il déploré Whiting de LawsonPDG de Brown-Forman's, fabricant de Jack Daniel.
En février dernier, après l'annonce de l'imposition d'un tarif de 25% sur les exportations canadiennes vers les États-Unis, qui est finalement entrée en vigueur mardi, le Premier ministre de l'Ontario, Doug Forda annoncé le retrait des boissons alcoolisées des États-Unis Europa Press.
« C'est pire qu'un tarif car il élimine littéralement vos ventes en retirant complètement nos produits d'étagère, c'est une réponse très disproportionnée à un tarif de 25% », a déclaré l'exécutif lors d'une conférence avec des analystes après la présentation des comptes du troisième trimestre de l'exercice de la société.
En ce sens, Merlan Il a assuré que l'entreprise continuera de se battre pour réaliser ou éliminer les tarifs réciproques, car il est le meilleur pour l'ensemble du secteur, bien qu'il ait souligné que le marché canadien ne représente que 1% des ventes de Brown-Forman, soulignant que, bien qu'elle soit « frustrante », la société « peut le soutenir ».
« Nous verrons comment il se développe (…) et nous devrons faire ce qui arrive au Mexique », a-t-il ajouté.
Au cours de son troisième trimestre budgétaire, qui s'est déroulé entre novembre 2024 et janvier 2025, la distillerie américaine a réalisé un bénéfice net de 270 millions de dollars (252 millions d'euros), 6% moins d'un an plus tôt, tandis que ses ventes ont chuté de 3% sur un an, jusqu'à 1 035 million de dollars (967 millions d'euros).
Ainsi, au cours des neuf premiers mois de son année, la société a vu ses bénéfices, jusqu'à 723 millions de dollars (675 millions d'euros), avec des ventes nettes de 3 081 millions de dollars (2 878 millions d'euros), 4% moins.
À cet égard, la société a indiqué que, au cours des neuf premiers mois de son exercice, les ventes de whisky sont restées stables, tandis que les ventes nettes de tequila ont diminué de 15% pesé par l'environnement compétitif aux États-Unis et les conditions macroéconomiques difficiles au Mexique.
Face au reste de l'année, la société a confirmé ses prévisions d'une croissance organique des ventes nettes de 2% à 4%, bien qu'elle ait averti que l'environnement opérationnel est de plus en plus volatil en raison des incertitudes géopolitiques et des conditions macroéconomiques mondiales.