« Il n’y a plus de jours de grâce »
Les proches des otages du Hamas sont à bout de patience envers le gouvernement israélien. « Ses jours de grâce sont terminés. Nous vivons dans une roulette russe. Le temps des otages est révolu », a lancé l’association qui regroupe les familles des 136 personnes restées aux mains du Hamas dans la bande de Gaza.
On estime qu’au moins 27 d’entre eux sont morts, mais leurs corps restent à Gaza. « Convoquer un comité international cela conduit à un accord immédiat pour libérer tous les otages », exige le Forum des familles d’otages et de personnes disparues dans un communiqué adressé aux membres du cabinet de guerre israélien.
Les proches ont redoublé d’actions la semaine dernière. Une délégation a rencontré des dirigeants et le secrétaire général de l’ONU en marge du Forum de Davos et a bloqué jeudi soir l’une des routes principales de Tel-Aviv pour protester contre une stratégie qu’elle considère comme erronée.
Les proches de ceux qui sont encore à Gaza insistent sur le fait que « cela fait 104 jours que les otages ont été emmenés au fond des tunnels sombres du Hamas ». « Le temps des excuses est révolu. Nous exigeons que le gouvernement crée, avec les Etats-Unis, un comité international pour formuler un accord immédiat pour libérer les otages. Chaque retard dans l’accord coûte la vie d’un autre otage », explique le forum. .
Objectifs non atteints
Les familles soulignent qu’aucune des promesses de Netanyahu n’a été tenue : ni l’organigramme du Hamas à Gaza n’a été liquidé ou détruit, ni les missions de sauvetage d’otages n’ont pas été couronnées de succès. « Nous sommes ici parce que l’impossible s’est produit. Nous n’avons plus de temps. Toutes les familles ont la porte ouverte et la lumière en pensant qu’elles pourraient recevoir des nouvelles tragiques. Il a promis de libérer les otages parallèlement à l’effondrement du Hamas. « Il s’avère que ni l’un ni l’autre n’arrive. Le Hamas reste ferme à Gaza et nous impose des conditions. Les otages restent à Gaza », dénonce-t-il. Daniel Elgart. Son frère Itzik Elgart est toujours kidnappé à Gaza.
Lors de la conférence de presse au cours de laquelle Netanyahu a montré une fois de plus son rejet de la création d’un État palestinien, le Premier ministre a défendu sa stratégie basée sur une opération militaire sévère pour libérer les kidnappés. Subrayó que la vía militar era la adecuada para forzar a las milicias palestinas a poner en libertad a los cautivos, y alegó que un alto el fuego sin destruir a Hamás perjudicaría la seguridad de Israel y enviaría « un mensaje de debilidad » a los enemigos del Pays.
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