"Je cours pour affronter l'extrême droite et défendre les Français à l'étranger"

« Je cours pour affronter l'extrême droite et défendre les Français à l'étranger »

Né en Normandie, Maxime Silva, qui aura 31 ans ce dimanche, est un défenseur de la justice sociale et des droits de l'homme. Diplômée en Sciences Politiques de l'Université de Rouen, et étudiante à la Sorbonne Université de Paris, Son engagement militant a commencé dès son adolescence, luttant contre les injustices et les discriminations éducatives. Sa carrière a été marquée par son travail au sein d'associations telles que Restos del Corazón et Socorro Popular, ainsi que par la défense des droits LGBT. Da Silva est devenu une figure de proue de l’Insoumise France et un défenseur de l’unité de la gauche pour parvenir à un réel changement dans la société.

Lors des prochaines élections législatives en la 5ème circonscription des Français de l'étranger, qui comprend l'Espagne et le Portugal, Maxime Da Silva apparaît sous la bannière du Nouveau Front Populaire. Cette alliance progressiste cherche à contrer l’influence croissante de l’extrême droite en mettant l’accent sur la justice sociale et la durabilité. Maxime Silva promet d'être la voix qui défend les intérêts et les droits en ces temps décisifs pour ceux qui vivent hors de France.

Demander.- Pouvez-vous nous parler un peu de Maxime Da Silva ? D’où venez-vous politiquement et pourquoi soutenez-vous le Nouveau Front Populaire ?

Répondre.- Je suis militant politique depuis mon adolescence. J'ai commencé à me battre contre les réformes éducatives sous Sarkozy puis contre la réforme des retraites. J'ai été active dans des associations de lutte contre la pauvreté et de défense des droits LGBT, travaillant dans plusieurs associations contre la LGBTphobie et dans la sensibilisation au VIH. J'ai rejoint la France Insoumise en 2016 et je suis une syndicaliste convaincue. Je crois en une gauche unie qui peut transformer radicalement la vie des genset le NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) sont un formidable outil pour cela.

Q.- J'ai vu sur les réseaux sociaux que votre campagne électorale va commencer en Espagne et au Portugal. Comment voyez-vous la situation ?

R..- La campagne se déroule bien. Il n'est pas tout à fait vrai que nous commençons maintenant parce que Nous faisons déjà campagne sur les réseaux dès le premier instant, en discutant avec des représentants consulaires et des syndicats locaux. Nous avons commencé sur le terrain avec Inès Chevalier, étudiante à Madrid, qui parcourt le quartier. Nous visiterons Barcelone, Madrid, Valence, Alicante, Lisbonne et d'autres villes. Pour les Français de l’étranger, la campagne se mène aussi bien sur le terrain que sur les réseaux sociaux.

Q.- Vous vous êtes présenté aux élections de 2021 en Seine-Maritime. Pourquoi le passage à la cinquième circonscription des Français de l'étranger ?

UN.- Même s'ils semblent loin, Le député de Seine-Maritime et le député des Français de l'étranger ont les mêmes missions : voter les lois et contrôler l'action du gouvernement.. J'ai travaillé pendant cinq ans comme chef de cabinet d'un représentant des Français de l'étranger, je connais donc bien leurs besoins et leurs problématiques. De plus, j'ai une bonne connaissance de la péninsule ibérique, ce qui est crucial pour représenter adéquatement les Français dans ces pays. Mon expérience dans la gestion des problématiques liées aux Français de l'étranger m'a bien préparé à ce défi..

Q.- Quel est votre lien avec la cinquième circonscription des Français de l’étranger ?

UN.- Pour cinq ans J'étais chef de cabinet d'un député qui était le chef de son groupe parlementaire pour les Français de l'étranger. J'ai géré de nombreuses problématiques liées aux droits et services des Français de l'étranger, développant une solide connaissance de leur situation. Je connais bien la péninsule ibérique et les spécificités locales. De plus, j'ai étudié les sciences politiques et j'ai une compréhension approfondie du contexte politique en Espagne et au Portugal. Cela me permet de représenter adéquatement les Français à l’étranger et de répondre à leurs besoins spécifiques.

Q.- Comment évaluez-vous vos adversaires dans cette campagne ?

R..-Bien que Vojetta se présente comme indépendante, elle a soutenu toutes les lois de Macron. C'est un député inutile qui n'a pas annulé les coupes dans les services publics consulaires. Vojetta est un macroniste secret, un manipulateur qui ment en disant qu’il n’est pas lié à Macron. Elle est responsable des difficultés rencontrées par les Français à l’étranger, notamment dans l’éducation et les services consulaires. Son vote constant en faveur de la politique de Macron démontre sa véritable loyautémalgré ses déclarations contraires.

Le candidat du Rassemblement National (RN pour son sigle en français), Il manque de formation politique et fonde sa campagne sur la peur sans propositions concrètes. C'est la caricature d'un candidat d'extrême droite, une coquille vide qui cherche à profiter de la vague des élections européennes pour se faire un nom. Maurel représente un danger pour les libertés publiques et les droits fondamentaux, sans aucune compétence ni réel intérêt pour les Français de l'étranger. Sa campagne est pleine de rhétorique alarmiste et manque de plan concret améliorer la vie des Français de l’étranger.

Q.- Quelles législations et quelles idées principales envisagez-vous de promouvoir si vous êtes élu ?

R..- Tout d’abord, j’œuvrerai à améliorer les services consulaires et à garantir le respect des droits des Français à l’étranger. De plus, je me concentrerai sur la promotion de lois qui renforcent les droits sociaux et du travail, faire en sorte que tous les Français, quel que soit leur lieu de résidence, aient accès à des services publics de qualité. Je me battrai également pour une plus grande représentation et voix des Français de l’étranger dans les décisions nationales. Nous voulons garantir que les politiques se concentrent sur la protection sociale, l’accès à l’éducation et à la santé publique, ainsi que sur la justice économique.

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