La France célèbre le 1er mai le plus conflictuel entre les manifestations contre la politique de Macron
Depuis l’annonce d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, ce 1er mai était la journée la plus attendue de 2023 pour tous les travailleurs.Les syndicats français ont fait descendre des centaines de milliers de personnes dans la rue ce lundi à l’occasion du 1er mai, dans un nouveau test de force contre la politique du président français, la treizième depuis début janvier.
Les dirigeants des centrales syndicales, qui ont de nouveau défilé ensemble (ce qui n’était pas arrivé le 1er mai depuis 2009), ont qualifié cette mobilisation d' »historique », bien qu’une partie de la notoriété informative ait été une nouvelle fois capitalisée par des groupes violents.
La Confédération générale du travail (CGT) a indiqué qu’il y avait 2,3 millions de manifestants à travers le pays (550 000 à Paris), qui selon leurs propres comptes serait la deuxième journée avec la plus forte participation depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites le 19 janvier.
Au lieu de cela, le ministère de l’Intérieur a dénombré 782 000 manifestants à travers le pays et 112 000 dans la capitale.
Bien que les défilés se soient déroulés sans incident dans la grande majorité des 300 qui avaient été organisés à travers le pays, il y avait diverses émeutes à Nantes, Lyon, Toulouse Ou, surtout, à Paris.
Dans la capital, les escarmouches étaient continues tout au long du parcours de la manifestation entre la Plaza de la República et la Plaza de la Nación entre les forces de l’ordre et les groupes radicaux, qui ont brisé des vitrines et des vitrines d’entreprises ou d’institutions financières et incendié des conteneurs et toutes sortes de mobilier urbain.
Charges, gaz lacrymogènes et canons à eau
La police a répondu par des accusations, des gaz lacrymogènes et l’utilisation de camions avec des canons à eau à la fin de la marche. sous pression pour disperser les émeutiers et aussi pour éteindre un incendie dans le sous-sol d’un immeuble de la Plaza de la Nación.
Un de ses officiers a été grièvement blessé. pour les brûlures causées par l’impact d’un cocktail incendiaire. Jusqu’à 17H00 locales (15H00 GMT), les autorités avaient dénombré 180 détenus dans tout le pays, dont 53 à Paris.
Application de la loi utilisée des drones pour superviser les défilésune question qui a suscité la polémique les jours précédents et qui a donné lieu à des recours judiciaires pour l’éviter, avec l’argument que ces dispositifs allaient restreindre les libertés publiques.
Selon la Préfecture (délégation gouvernementale) du département du Rhône, l’utilisation de drones a permis l’interpellation d’une trentaine de personnes ayant provoqué des incidents à Lyon.
Un total de 12 000 policiers avaient été déployés dans tout le pays par le ministère de l’Intérieur, dont 5 000 à Paris.
Modifications qui privent les syndicats de leur importance
Avant le début de la marche parisienne, le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT, premier syndicat du pays), Laurent Bergeravait réitéré son condamnation de « toute forme de violence contre les biens et les personnes« , tout en demandant que ce ne soit pas la question qui focalise l’attention.
Parce que l’objectif des usines était avant tout de réitèrent leur rejet de la réforme des retraitesdéjà promulgué depuis plus de deux semaines, qui repoussera l’âge minimum de la retraite de 62 à 64 ans, ce qui a réussi à les maintenir ensemble.
Une unité qui pourrait commencer à se fissurer, une fois que Berger a déclaré qu’il participerait à la réunion qu’il espère que le Premier ministre, Élisabeth Borne, lancera dans les prochains jours pour discuter d’autres questions, dans une tentative du gouvernement de tourner la page sur une crise qui l’a plongé dans une paralysie inquiétante.
La secrétaire générale de la CGT (CGT, deuxième centrale du pays), Sophie Binet, bien qu’elle soit d’accord avec Berger sur l’urgence d’aborder la revalorisation des salaires, qui perdent du pouvoir d’achat à cause de l’inflation, était moins disposée à s’asseoir et à discuter avec l’exécutif garant la question des retraites.
Cette question, et la manière de poursuivre les protestations, seront au centre d’une réunion de tous les syndicats ce mardi.