La justice polonaise prolonge de trois mois la prison provisoire du journaliste espagnol accusé d’espionnage
Le tribunal régional de Przemysl, en Pologne, qui étudiait la demande du procureur de prolonger la détention provisoire du journaliste espagnol Pablo González, a accepté de prolonger de trois mois cette mesure conservatoire, ont confirmé à Europa Press des sources de la défense du correspondant basque.
Pablo González a été arrêté en Pologne le 28 février alors qu’il couvrait l’actualité de la guerre en Ukraine. Ce mardi, son avocat, Gonzalo Boye, a déploré la nouvelle via Twitter et que son client reste également au secret. « Et il reste au secret et sans connaître les supposées preuves qu’ils auraient … ils essaient seulement de faire plier sa volonté », a-t-il souligné.
Depuis son arrestation, le journaliste est détenu au secret à la prison de Rzeswów, accusé d’un crime d’espionnage qui comprend la section 1 de l’article 130 du Code pénal polonais, selon sa défense.
Cette prison provisoire a été prolongée tous les trois mois, la dernière fois en juin. Après l’arrestation, des amis et des proches du journaliste ont commencé à collecter des signatures via Change.org/FreePabloGonzalez pour exiger « que leurs droits soient respectés » et ont atteint plus de 41 500 soutiens.
« Nous demandons que leurs droits humains soient respectés, comme ceux de tout citoyen : qu’ils puissent communiquer avec leur famille, bénéficier d’une assistance juridique et que leur présomption d’innocence soit respectée, entre autres », lit-on sur la pétition sur ce site.