L’avion militaire avec 72 évacués du Soudan atterrit à Torrejón, dont 34 Espagnols
L’avion de l’Air Force avec 72 personnes évacuées du Soudan, dont 34 Espagnolsa atterri peu après 11 heures ce lundi à la base aérienne de Torrejón de Ardoz (Madrid), où il a été reçu par le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares.
L’avion avait quitté Djibouti aux premières heures de la matinée, vers laquelle il a réussi à transférer un groupe d’une centaine de personnes tard dimanche soir, dont une trentaine d’Espagnols ainsi que des citoyens d’un total de onze nationalités, grâce à une opération au cours de laquelle près de 200 militaires des forces terrestres et aériennes y ont participé.
« C’est un moment heureux et un moment de soulagement parce que nous avons pu mener à bien l’évacuation des Espagnols qui ont voulu participer à ce dispositif », a déclaré le ministre, qui était accompagné du chef d’état-major des armées, l’amiral Le général Teodoro E. López Calderón, ainsi que la secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Ángeles Moreno, et le sous-secrétaire aux Affaires étrangères, Luis Cuesta.
Le ministre a indiqué ce matin, dans des déclarations à RNE collecté par Presse Europequ’au Soudan, il y a eu un peu plus d’une douzaine d’Espagnols qui n’ont pas voulu être évacués dans cette opération, tandis que le reste des Espagnols dont l’ambassade avait la preuve de leur présence – ils étaient environ 60 – ont réussi à partir par leurs propres moyens moyens.
L’ambassadeur jusqu’à présent à Khartoum, Isidro González, a également voyagé dans l’avion, depuis la fermeture de l’ambassade compte tenu de la poursuite des combats qui ont éclaté le 15 avril entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) paramilitaires.
Albares a souligné « l’excellent rôle joué par l’ambassade d’Espagne à Khartoum, son ambassadeur et les forces armées espagnoles », qui a précisé que le roi Felipe VI a pu féliciter personnellement González par téléphone pour l’appareil.
En ce qui concerne les citoyens des autres pays, Albares a indiqué qu’ils sont principalement européens et latino-américains et a précisé que parmi eux se trouvaient des fonctionnaires de certaines ambassades au Soudan, comme celles du Mexique, du Venezuela, de la Colombie ou du Portugal.