Le conservateur Mitsotakis obtient la majorité absolue aux élections grecques

Le conservateur Mitsotakis obtient la majorité absolue aux élections grecques

Le chef conservateur Kyriakos Mitsotakis obtient la majorité absolue aux élections qui se tiennent ce dimanche en Grèce, et a promis que son gouvernement mènerait les « réformes importantes » nécessaires pour faire de la Grèce un pays « plus prospère et plus juste ».

Avec 90 % des votes comptés, le Parti conservateur nouvelle démocratie de Mitsotakis a obtenu 40,5% des voix, ce qui lui permet de compter, pour l’instant, avec 158 des 300 sièges du Parlement grec.

Si ces résultats sont maintenus, Mitsotakis sera réélu Premier ministre de la Grèce et pourra à nouveau gouverner seul, comme il le fait depuis quatre ans.

Mitsotakis a affirmé qu’il sera « le Premier ministre de tous les Grecs » et que les principaux objectifs de son gouvernement seront l’augmentation des salaires, le renforcement de la santé publique et la modernisation d’un État qui présente des lacunes évidentes dans certains secteurs.

C’est la première fois depuis le début de la crise financière en 2010 qu’un Premier ministre grec remporte à nouveau des élections après un mandat de quatre ans. « Les citoyens nous ont donné un mandat fort pour nous engager sur la voie de grands changements », a souligné le leader conservateur grec.

Revers pour Tsipras

Ce résultat représente un nouveau revers pour l’opposition de gauche de Syriza et, en particulier, pour son chef, l’ancien Premier ministre Alexis Tsipras, qui n’a obtenu que 17,8 % des voix, même en deçà des résultats des élections du mois dernier.

« Avec cela, un cycle traumatique de mensonges et de toxicité qui a retenu la Grèce est définitivement fermé », a ajouté Mitsotakis, faisant référence au déclin de Syriza.

Le soutien à Mitsotakis dans ces élections est principalement dû à sa gestion économique, selon tous les sondages.

Malgré le fait que l’économie du pays n’a pas encore atteint les niveaux d’avant la crise de la dette de 2010, les Grecs reconnaissent l’augmentation des retraites et des salaires, l’arrivée des investissements et une croissance économique supérieure à la moyenne de l’Union européenne.

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