le gouvernement retirera la loi sur l'influence étrangère après des jours de manifestations de masse

le gouvernement retirera la loi sur l’influence étrangère après des jours de manifestations de masse

partis gouvernementaux Rêve géorgien et Pouvoir du peuple ont annoncé tôt ce jeudi le retrait d’un projet de loi controversé sur les agents étrangers qui a provoqué une forte vague de protestations dans le pays tout au long de cette semaine, avec de graves troubles entre manifestants et policiers.

Après plusieurs jours de manifestations et d’incidents contre cette législation, inspirée d’une loi pratiquement identique approuvée en Russie en 2012 et qui a servi à persécuter les organisations civiles du régime de Moscou, les promoteurs de la mesure ont procédé à son retrait malgré le fait que le projet avait déjà obtenu la première approbation de la Chambre.

Ainsi, après une série de consultations internes, les deux formations ont décidé de procéder au retrait du projet de loi compte tenu « des divergences engendrées au sein de la société », comme elles l’ont expliqué dans un communiqué.

La propia presidenta de la República, Salomé Zurabishvili, había apoyado a los manifestantes y asegurado que la polémica norma iba contra la Constitución georgiana e impedía el camino de acceso del país a la Unión Europea, una integración que apoya el más del 85% de la Ville.

La loi sur l’influence étrangère obligeait toute organisation, média, ONG, coopérative, etc., qui recevait plus de 20% de son financement de l’extérieur du pays à s’enregistrer en tant qu ‘«agents étrangers», avec un régime de sanction très sévère que l’opposition prévoyait que il pourrait être utilisé pour persécuter certaines organisations.

L’Union européenne a déclaré que la loi était inacceptable et constituerait un obstacle insurmontable à l’adhésion de la Géorgie à l’UE. «Je salue le retrait du projet. La Géorgie peut continuer à compter sur notre soutien sur son chemin vers l’Union européenne », a réagi ce jeudi le commissaire européen à son élargissement, Olivér Várhelyi.

Le contexte politique en Géorgie

La Géorgie est gouverné depuis 2012 par la coalition de centre-gauche Georgian Dreamfondée par le milliardaire Bidzina Ivanishviliqui a bâti sa fortune à l’ère des privatisations en Russie jusqu’à son retour en Géorgie en 2003. Bien que la coalition ait été fondée dans un esprit pro-européen, le pays a demandé à rejoindre l’Union européenne en 2022, après l’invasion de l’Ukraine, la dernière Les mouvements du gouvernement géorgien ont été interprétés comme favorables à l’orbite du Kremlin.

Une position impopulaire dans un pays avec un 85% de la population qui soutient l’intégration européenne, et qui a subi en 2008 les guerres séparatistes en Ossétie du Sud et en Abkhazie, soutenues justement par la Russie. Les deux territoires sont encore aujourd’hui dans un vide juridique, le gouvernement ne les contrôle pas et ils ont causé des milliers de personnes déplacées à l’intérieur du pays. La Géorgie, malgré le rejet de l’invasion par sa population, a été très réticent à soutenir des sanctions internationales contre Moscou.

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