Le Hamas confirme le départ des étrangers vers l’Egypte via Rafah
Le ministère de l’Intérieur de Gaza a confirmé ce mercredi qu’il autorise – par le passage de Rafah– le départ des étrangers de diverses nationalités de la bande de Gaza, sous le contrôle du groupe islamiste palestinien Hamas.
L’Agence générale des passages et des frontières à Gaza, dépendant du ministère, a indiqué dans un communiqué sur sa page Facebook avoir convoqué les détenteurs de passeports étrangers à Gaza à 7h00 heure locale (05h00 GMT) pour entrer en Egypte via le col terrestre de Rafa, rapporte Efe.
Il a publié une liste d’environ 500 personnes, qui comprend à la fois des Palestiniens titulaires de passeports étrangers et des citoyens d’autres pays, de nationalités telles que japonaise, autrichienne et bulgare, ainsi que des travailleurs d’organisations internationales telles que Médecins sans frontières Espagne et France.
La liste ne précise pas qui possède un passeport américain, bien qu’il s’agisse de l’un des groupes les plus importants dans la bande de Gaza, puisque beaucoup de ceux qui apparaissent sur cette liste sont nommés comme Palestiniens avec un autre passeport ou comme « internationaux ».
Des dizaines d’ambulances
Selon des médias et des témoins égyptiens, un groupe de Palestiniens ayant la double nationalité a traversé mercredi le terminal de Rafah depuis Gaza vers l’Egypte, parallèlement à l’entrée du côté palestinien de dizaines d’ambulances pour transférer les blessés de Gaza vers les hôpitaux égyptiens.
Les chaînes de télévision égyptiennes ExtraNews et CairoNews ont confirmé le « départ de Gaza du premier groupe de Palestiniens ayant la double nationalité » et n’ont pas exclu que le nombre de personnes autorisées à traverser le passage puisse atteindre une centaine.
Le départ des Palestiniens de double nationalité a coïncidé avec l’entrée aujourd’hui du côté palestinien de Rafah, la seule entrée et sortie du territoire palestinien assiégé qui n’est pas aux mains d’Israël, de dizaines d’ambulances égyptiennes pour transporter des « grièvement blessés ». par les bombardements israéliens sur l’enclave pour se faire soigner dans les hôpitaux égyptiens.
