Les États-Unis bombardent l'Irak et la Syrie

Les États-Unis bombardent l’Irak et la Syrie

L’armée américaine a bombardé vendredi des milices en Irak et en Syrie, en représailles aux trois soldats tués dimanche dernier en Jordanie.

Les États-Unis ont affirmé vendredi avoir bombardé plus de 85 cibles et installations liées aux Gardiens de la révolution islamique d’Iran en Irak et en Syrie. Le Commandement central de l’armée américaine (Centcom) a précisé que l’opération aérienne s’est déroulée à 16h00 heure de Washington (21h00 GMT) et a utilisé plus de 125 munitions de précision.

Les États-Unis ont ainsi répondu à l’attaque de dimanche dernier en Jordanie, près de la frontière avec la Syrie, perpétrée par des milices pro-iraniennes et au cours de laquelle trois soldats américains sont morts et 40 autres ont été blessés, rapporte Efe.

« Notre réponse a commencé aujourd’hui. Elle se poursuivra aux moments et aux lieux de notre choix », a déclaré le président Joe Biden dans un communiqué publié par la Maison Blanche.

« Ces attaques sont considérées comme une violation de la souveraineté irakienne, sapent les efforts du gouvernement irakien et représentent une menace qui entraînera l’Irak et la région dans des conséquences imprévues, dont les répercussions seront désastreuses », a déclaré le porte-parole de l’ONU dans un communiqué. Forces armées irakiennes, Yahya Rasul.

Des avions de combat inconnus ont bombardé vendredi des bastions de milices pro-iraniennes dans la province de Deir al Zur, dans l’est de la Syrie, ont rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme et DeirAlZur24.

Selon un communiqué de l’Observatoire, une ONG basée au Royaume-Uni et un large réseau de collaborateurs sur le terrain, les bombardements menés cette nuit ont visé plusieurs points à la périphérie de la ville d’Al Mayadin, ainsi que le quartier d’Al Boukamal.

Ces zones sont d’importants bastions des milices soutenues par Téhéran et présentes en Syrie en tant qu’alliées du président Bachar al-Assad.

À l’est de la Syrie

La zone d’Al Mayadin est considérée comme la « capitale iranienne » à l’est de la Syrie, tandis qu’Al Bukamal est frontalière avec l’Irak et constitue une voie d’approvisionnement importante pour ces groupes armés, dont les convois sont de temps à autre la cible de frappes aériennes attribuées à Israël dès leur passage. la fracture.

Le directeur du réseau militant local DeirAlZur24, Omar Abu Layla, a également confirmé une série d’attentats contre des fermes, une caserne, un poste de contrôle et un fort contenant des systèmes de communication utilisés par les Gardiens de la révolution iraniens à l’extérieur d’Al Mayadin.

A Al Bukamal, un entrepôt d’armes également lié aux Gardiens de la Révolution a été attaqué, selon la source.

Dimanche dernier, une attaque de drone revendiquée par la milice pro-iranienne Résistance islamique en Irak a tué trois soldats américains et blessé une quarantaine d’autres personnes dans une base militaire située dans les zones frontalières entre la Syrie et la Jordanie.

Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre dernier, ces groupes armés irakiens ont mené des dizaines d’actions contre des cibles américaines en Irak et en Syrie, mais jusqu’à présent aucune d’entre elles n’a fait de victimes.

Les États-Unis ont promis de répondre à l’attaque de dimanche dernier, qui devrait avoir lieu dans les territoires syriens et irakiens dans les prochains jours.

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