Les États-Unis déclarent morts deux marines impliqués dans une opération contre l’Iran et les Houthis

Les deux Marines américains disparus le 11 janvier au large des côtes somaliennes et qui participaient à une opération militaire contre un navire transportant des ressources iraniennes vers les forces houthies au Yémen sont présumés morts après dix jours de recherches.

« Nous avons le regret de vous annoncer qu’après une recherche exhaustive de 10 jours, nos deux Navy SEAL (Corps d’élite de la Marine) portés disparus n’ont pas été retrouvés et leur statut est passé à celui de défunts », a rapporté le Commandement central américain (CENTCOM) dans un communiqué publié dimanche soir. Par « respect des familles », ajoute le texte,  » aucune autre information ne sera divulguée pour le moment. »

Au cours des dix derniers jours, détaille le communiqué, des équipes de États-Unis, Japon et Espagne ont parcouru plus de 21 000 miles carrés pour tenter de localiser les deux SEAL manquants.

Les deux marins montaient à bord d’un navire à la recherche d’armes iraniennes illicites lorsque l’un est tombé à l’eau à cause de fortes vagues et que le second a sauté après lui conformément au protocole.

Le 16 janvier, les forces navales américaines ont rapporté avoir coulé le 11 un « boutre » sans pavillon – un voilier arabe traditionnel – qui transportait illégalement de l’« aide mortelle » en provenance d’Iran pour ravitailler les Houthis yéménites en mission dans la mer d’Oman. dont deux Marines américains ont disparu.

Il s’agit de la première saisie d’armes conventionnelles mortelles avancées fournies par l’Iran aux Houthis depuis le début de leurs attaques contre des navires marchands en novembre 2023, a indiqué le CENTCOM.

Il s’agit également de la première saisie de composants avancés de missiles balistiques et de missiles de croisière de fabrication iranienne par la marine américaine depuis novembre 2019.

Les Navy SEAL ont participé à cette opération, appuyés par des hélicoptères et des véhicules aériens sans pilote (UAV), qui ont procédé à l’arraisonnement du « boutre » près des côtes somaliennes dans les eaux internationales de la mer d’Oman.