L'Espagne demande à faire partie du procès intenté par l'Ukraine contre la Russie pour génocide devant la CIJ

L’Espagne demande à faire partie du procès intenté par l’Ukraine contre la Russie pour génocide devant la CIJ

La Gouvernement espagnol a formellement demandé à devenir partie à l’action intentée par L’Ukraine contre la Russie pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) à la suite de l’invasion de son territoire depuis le 24 février dernier.

Comme l’a rapporté le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, l’ambassade d’Espagne à La Haye, où siège la CIJ, a présenté ce jeudi à ladite cour une déclaration d’intervention dans l’affaire « Allégations de génocide en vertu de la Convention pour la prévention et la répression ». du crime de génocide’ de l’Ukraine contre la Russie.

Le 26 juin, le gouvernement ukrainien a intenté une action en justice contre Moscou auprès de la CIJ en invoquant la commission de génocide par les forces russes. Étant donné que l’Espagne est un État partie à la convention susmentionnée, « elle a le droit d’intervenir dans le processus en tant qu’État intéressé », a expliqué les Affaires étrangères.

Avec le pas franchi maintenant, l’Espagne rejoint douze autres pays de l’UE, ainsi que les États-Unis, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande, qui avaient déjà soumis des déclarations similaires. Dans sa déclaration, « L’Espagne défend que la CIJ est compétente pour poursuivre cette affaire«. La CIJ a également confirmé la présentation de ladite déclaration, conformément à l’article 63 de son Statut, dans une autre déclaration.

D’autre part, le gouvernement a saisi l’occasion pour réitérer une fois de plus « sa ferme condamnation » de l’intervention militaire russe en Ukraine, « qui représente une grave menace à la paix et à la sécurité internationales» et son « attachement à l’intégrité territoriale et à l’indépendance de l’Ukraine ».

De même, il a déclaré « son attachement au droit international et, en particulier, aux obligations des États de ne pas recourir à la menace ou à l’utilisation de force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État et de respecter le droit international des droits de l’homme, dont la Convention contre le génocide est un texte fondamental».

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