Une église à Gaza détruite par les frappes aériennes israéliennes
La église orthodoxe de Gazadevenue refuge pour des dizaines de familles de la bande de Gaza, a été touchée ces dernières heures par un frappe aérienne israéliennea dénoncé le Patriarcat orthodoxe de Jérusalem à travers ses réseaux sociaux. « Cela constitue un crime de guerre qui ne peut être ignoré »le Patriarcat a répondu avec force.
Attaquer les églises et leurs institutions, ainsi que les abris qu’elles fournissent pour protéger des citoyens innocents, constitue un crime de guerre.
Selon premières informations, fourni par le ministère de la Santé de Gaza contrôlé par le Hamas, les bombardements auraient laissé au moins 8 morts. Aux premières heures de ce vendredi, l’armée israélienne a lancé d’intenses attaques aériennes sur la bande de Gaza assiégée, qui ne peut toujours pas recevoir l’aide humanitaire qui attend au poste frontière de Rafah.
« Le Patriarcat exprime sa plus ferme condamnation des frappes aériennes israéliennes qui ont touché les locaux de son église dans la ville de Gaza », a noté l’institution. « Le Patriarcat souligne que attaquer les églises et leurs institutions, ainsi que les abris qu’elles fournissent pour protéger les citoyens innocentsen particulier les enfants et les femmes qui ont perdu leur maison à cause des frappes aériennes israéliennes sur les zones résidentielles au cours des treize derniers jours, constitue un crime de guerre cela ne peut être ignoré. »
« Malgré les attaques évidentes contre les installations et les abris du Patriarcat orthodoxe de Jérusalem et d’autres églises – y compris l’hôpital de l’Église épiscopale de Jérusalem, d’autres écoles et institutions sociales – etLe Patriarcat, avec les autres Églises, reste déterminé à remplir son devoir religieux et moral de fournir une assistance, soutien et abri pour ceux qui en ont besoin, au milieu des demandes israéliennes continues d’évacuer ces institutions de civils et des pressions exercées sur les églises à cet égard », glisse la note.
Dans sa brève déclaration, le Patriarcat souligne que « n’abandonnera pas son devoir religieux et humanitaire, enracinée dans ses valeurs chrétiennes, pour fournir tout ce qui est nécessaire aussi bien en temps de guerre qu’en temps de paix.