La Chine s'engage en faveur d'une « solution politique juste » et de négociations « sur un pied d'égalité » au Sahara

La Chine s'engage en faveur d'une « solution politique juste » et de négociations « sur un pied d'égalité » au Sahara

Le gouvernement chinois a exprimé mardi son soutien à « une solution politique » pour le Sahara, après l'approbation à l'ONU de la résolution qui prolonge d'un an la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental et soutient des négociations « sans conditions préalables » basées sur la proposition marocaine d'autonomie.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré aujourd'hui lors d'une conférence de presse que « les Nations Unies sont le principal canal » pour résoudre le différend, selon des informations. Efe. Mao a déclaré que « les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité constituent une base importante et que le dialogue et la négociation constituent la bonne approche ».

La porte-parole a assuré que son pays « soutient l'extension de l'autorisation » d'envoyer une mission des Nations Unies sur le territoire, mais a regretté que « la résolution n'ait pas réussi à équilibrer les préoccupations de toutes les parties ni à refléter objectivement toutes les initiatives », ce qui a conduit le pays asiatique à s'abstenir lors du vote.

« La Chine espère que toutes les parties impliquées parviendront à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable grâce à des consultations sur un pied d'égalité », a ajouté le porte-parole. Le texte a été approuvé à l'ONU avec onze voix pour, aucune contre et trois abstentions, sans la participation de l'Algérie.

La résolution intervient quelques jours avant que le Maroc commémore, le 6 novembre, le 50e anniversaire de la Marche verte, une mobilisation de centaines de milliers de Marocains vers le Sahara occidental qui a précipité le retrait de l'Espagne de la colonie.

Le roi du Maroc, Mohamed VI, a qualifié la résolution de « changement historique », tandis que le chef du gouvernement sahraoui, Buchraya Hamudi Bayunno, a expliqué que le texte n'impose pas l'autonomie marocaine, car il laisse la porte ouverte à d'autres propositions pour autant que « la solution soit acceptée par les deux parties ».

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