La France approfondit sa crise avec l'Algérie en expulsant 12 responsables algériens et en retirant son ambassadeur à Alger
La France approfondit sa crise avec l'Algérie, deux semaines seulement après le premier mouvement de dégel. Le pays gallic a appelé mardi des consultations à son ambassadeur à Alger et a annoncé l'expulsion de douze responsables algériens qui travaillaient à l'ambassade d'Algérie à Paris.
Ministre français des Affaires étrangères, Jean-noël Barrott, Il avait déjà averti que Paris répondrait à l'expulsion de douze responsables français soulignés à l'ambassade de Paris à Alger.
« Les autorités algériennes assument la responsabilité d'une détérioration brutale de nos relations bilatérales », a déclaré la présidence française dans un communiqué après avoir exhorté Alger à « démontrer la responsabilité » de « reprendre le dialogue ». Les douze responsables français expulsés par l'Algérie sont « sur le chemin de la France », selon une source diplomatique française citée par l'AFP.
« La France défendra leurs intérêts »
Dans sa déclaration, Elysee exprime sa « consternation » après ce nouveau refroidissement soudain, qui ne se produit que 15 jours après un appel entre le président Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, avec la mission de réactiver les relations après des mois de crise.
Les autorités algériennes ont déclaré dimanche persona non grata À douze responsables français du ministère de l'Intérieur, ce qui leur donne 48 heures pour quitter l'Algérie, en réponse à la détention en France et à l'emprisonnement ultérieur d'un employé consulaire algérien. De l'avis de Paris, l'expulsion de ces Français « ignore les règles élémentaires de nos procédures judiciaires » et « est injustifiée et incompréhensible », explique la présidence française.
« Dans ce contexte, la France se produira symétriquement à l'expulsion de douze agents qui travaillent dans le réseau consulaire et diplomatique algérien en France » et « le président de la République a décidé d'appeler des consultations à l'ambassadeur de la France à Alger, Stéphane Romattet », ajoute-t-il. « Dans ce contexte difficile, la France défendra leurs intérêts et continuera d'exiger de l'Algérie pour respecter pleinement leurs obligations à son égard, en particulier en ce qui concerne notre sécurité nationale et notre coopération dans la migration », souligne l'élysium.
Selon Paris, « l'intérêt de la France et de l'Algérie est de reprendre le dialogue. » Dans Network X, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, qui s'était personnellement voyagé à Alger début avril, affirme que « les autorités algériennes ont opté pour l'escalade ». « Nous nous reproduisons comme annoncé. Le dialogue, toujours, mais pas dans un sens », conclut le ministre des Affaires étrangères.
La France soutient le Maroc dans l'ouest du Sahara
La France considère «intangible» sa position d'alignement avec le Maroc sur le Sahara occidental, qui, en pratique, exclut le scénario d'un référendum sur l'indépendance, tout en intention de soutenir les efforts du Royaume d'Alauí pour le développement de l'ancienne colonie espagnole, souligne-t-il Faire un efe.
Dans une déclaration publiée mardi, un jour après l'interview à Paris de la tête de la diplomatie de la France, de Jean-Noël Barrot et du Maroc, Nasser Bourita, le ministère français français des extérieurs réitère son soutien « à l'autonomie proposée par le Maroc en 2007, qui augmente un consensus international de plus en plus large ».
Pour la France, ce plan d'autonomie avec la souveraineté marocaine « est la seule base à atteindre une solution politique équitable, durable et négociée selon les résolutions des Nations Unies ». Et dans cette ligne, le département étranger affirme « le soutien de la France aux efforts » du secrétaire général de l'ONU et de son envoyé spécial pour cette crise et demande « à toutes les parties qui se réunissent pour un arrangement politique, qui est à portée de main ».
Au-delà de ce message, qui vise à mettre de côté les initiatives également couvertes par l'ONU pour organiser un référendum sur l'indépendance, le Cabinet des barros explique que le ministre a réitéré son homologue marocain « L'engagement de la France à accompagner les efforts du Maroc en faveur du développement économique et social de ces régions au profit des populations locales. »