La Russie annonce la mort de 20 « mercenaires américains » lors d’une frappe aérienne à Kharkiv
L’armée russe a annoncé ce samedi la mort d’une vingtaine de « mercenaires américains » dans une attaque aérienne dans la région ukrainienne de Kharkov, dans l’est du pays, au sein d’une série de bombardements menés au cours des dernières heures qui auraient tué quelque 300 combattants des forces ukrainiennes.
Comme l’a fait savoir samedi le principal porte-parole de l’armée russe, le général Igor Konashenkov, l’attaque, menée avec des « armes de haute précision », s’est produite dans les environs de la ville d’Andreevka, une petite ville située juste sur le front de Donetsk ., à mi-chemin entre les villes stratégiques de Kramatorsk et Sloviansk.
En plus de ces « mercenaires », l’attentat a tué 80 autres soldats ukrainiens, des membres de la formation ultra-nationaliste Kraken et d’autres combattants étrangers payés, selon le communiqué supplémentaire publié par le ministère russe de la Défense sur son site Internet.
En outre, le général Konashenkov a rapporté qu’un autre bombardement russe a tué quelque 200 combattants ukrainiens dans la région de Dnepropetrovsk, une attaque qui a « presque complètement » détruit le bataillon de la 110e brigade de défense territoriale des forces armées ukrainiennes, comme indiqué dans un conférence de presse recueillie par l’agence de presse TASS.
En ce qui concerne les infrastructures, les forces russes ont signalé plus tôt ce matin qu’un drone avait été abattu au-dessus du bâtiment principal de la flotte en mer Noire, à Sébastopol, sans aucune preuve de blessure.
Le gouverneur de Crimée, Sergueï Aksionov, a confirmé l’activation des défenses anti-aériennes dans la zone ouest. «La cible a été détruite sans faire de victimes ni de dégâts», a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux, dans un message dans lequel il a également appelé au calme de la population, selon l’agence TASS.
A cela, il faut ajouter, toujours selon l’armée russe, la destruction de 13 roquettes ukrainiennes destinées à la centrale hydroélectrique de Kajovskaya à Kherson.