Le gouvernement récupère la figure de l’ambassadeur au Venezuela deux ans plus tard
Le gouvernement a approuvé ce mardi la nomination de Ramón Santos Martínez en tant que nouvel ambassadeur d’Espagne au Venezuela, un poste qui est resté vacant après le départ de Jesús Silva en 2020, lorsque l’exécutif a décidé d’abaisser la relation au niveau de chargé d’affaires en signe de son désaccord avec la situation en le pays.
Ainsi, le Conseil des ministres a promu l’actuel chargé d’affaires au Venezuela, poste qu’il occupe depuis novembre 2021, à la catégorie d’ambassadeur et Il deviendra ainsi le plus haut représentant de l’Espagne dans ce pays.
Des sources diplomatiques ont justifié Presse Europe l’étape par le fait que 160 000 Espagnols résident au Venezuela et il y a des intérêts importants à défendre, et aussi à cause de la volonté de l’exécutif de Pedro Sánchez de soutenir le processus de dialogue ouvert entre le gouvernement et l’opposition. « L’Espagne veut être aussi utile que possible », ont-ils eu un impact.
Ils ont également rappelé que La France a toujours gardé son ambassadeur à Caracas tandis que le Portugal a récemment procédé à la nomination des siens en remplacement de son chargé d’affaires.
Santos Martínez, diplômé en droit, sciences politiques et sociologie, titulaire d’une maîtrise en droit constitutionnel et sciences politiques, a été auparavant ambassadeur d’Espagne au Panama (2015 – 2019), en Bolivie (2008 – 2012) et a été affecté au Ambassades d’Espagne à Washington, Bruxelles-UE et Quito.
Au ministère des Affaires étrangères, il a occupé, entre autres, les postes d’ambassadeur en mission spéciale pour les sommets ibéro-américains et les affaires multilatérales d’Ibéro-Amérique, directeur général adjoint des pays de la Communauté andine, directeur général adjoint des pays du MERCOSUR et Chili, directeur général adjoint de la Coopération avec les pays d’Amérique centrale et des Caraïbes et chef de cabinet du secrétaire général de l’AECID. Aussi, en décembre 2019, il était envoyé spécial du ministère des Affaires étrangères en Bolivie.
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, avançait déjà fin novembre dans un entretien que si le dialogue vénézuélien progressait « comme on commençait à le voir », le retrait de l’ambassadeur d’Espagne dans le pays était un décision « tout à fait susceptible d’être annulée.
L’UE et d’autres pays dans la même situation
Cependant, il y a encore d’autres pays comme L’Allemagne, l’Italie, la Grèce, la Pologne ou les Pays-Bas qui ont encore un chef d’entreprise à Caracas. Europa Press a contacté plusieurs d’entre eux et aucun n’a indiqué qu’il allait pour l’instant franchir le pas d’augmenter sa représentation.
La même chose se produit également avec la délégation de l’UE dans la capitale vénézuélienne. Caracas a expulsé l’ambassadrice européenne, Isabel Brilhante Pedrosa, en février 2021 en réponse aux sanctions imposées par les Vingt-Sept contre vingt députés et responsables vénézuéliens.
Enfin, en septembre de la même année, il nomma l’Espagnol Rafael Dochao comme chef d’entreprise au Venezuela, abaissant ainsi le niveau de sa représentation, décision maintenue jusqu’à présent.
Sources communautaires consultées par Presse Europe Ils ont souligné que « tout changement concernant le niveau des relations diplomatiques avec le Venezuela serait discuté avec les États membres dans le cadre d’étapes concrètes vers la démocratisation ».