Le parti au pouvoir descend dans la rue pour soutenir Cristina Kirchner après sa tentative d'assassinat

Le parti au pouvoir descend dans la rue pour soutenir Cristina Kirchner après sa tentative d’assassinat

Des milliers de personnes sont venues ce vendredi à la marque qui s’est tenue sur l’emblématique Plaza de Mayo à Buenos Aires en rejet de la tentative d’assassinat subie jeudi par le vice-président argentin, Cristina Fernández.

La mobilisation, appelée par le responsable devant tous sous le slogan « Avec le drapeau, pour défendre la démocratie », il a également reçu le soutien de diverses organisations de la société civile et du gouvernement lui-même, qui a décrété une fête nationale pour que les Argentins descendent dans la rue pour « s’exprimer en défense de la vie , de la démocratie et en solidarité avec notre vice-président.

L’Ambassade d’Argentine apprécie le soutien de l’Espagne

L’ambassade d’Argentine à Madrid a remercié les manifestations de soutien reçues de l’Espagne après l’attaque subie jeudi par la vice-présidente, Cristina Fernández, qui a été tenue sous la menace d’une arme alors qu’elle se trouvait à proximité de son domicile à Buenos Aires.

En ce sens, la légation diplomatique a remercié dans un communiqué pour « les signes de rejet face à un événement aussi triste » que différentes autorités ont exprimé, dont le président du gouvernement, Pedro Sánchez.

« De même, notre gratitude au soutien manifeste des différents groupes politiques, syndicats, médias et institutions ainsi qu’à celui des citoyens qui s’inquiètent de la manière dont les discours de haine ont les pires conséquences : générer de la violence et attaquer la démocratie », a-t-il ajouté.

Mobilisation aussi à Madrid

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées ce vendredi devant l’ambassade d’Argentine à Madrid pour soutenir la vice-présidente du pays sud-américain, Cristina Fernández, avec des drapeaux, des photographies et des slogans, après avoir subi une tentative d’attaque hier à Buenos Aires.

Dans des déclarations à l’EFE, l’ambassadeur, Ricardo Alfonsín, a montré sa « répudiation » de ce qui s’est passé et a exigé « beaucoup de responsabilité » de ceux qui « influencent l’opinion publique » pour « résoudre les problèmes par le dialogue ». « Cela nous aide à comprendre que la diabolisation et la criminalisation de l’adversaire finissent tôt ou tard par produire de la violence, d’abord symbolique puis réelle », a déclaré Alfonsín.

Dans un communiqué, l’ambassade d’Argentine a remercié le président du gouvernement, Pedro Sánchez, ses ministres et les secteurs politiques et sociaux pour « les signes de rejet face à un événement aussi triste ».

Cecilia Denis, de la coalición gobernante argentina Frente de Todos en Madrid, que convocó la concentración, ha indicado que no fue solo un atentado contra su persona, «sino al Estado de derecho ya la democracia», además de exigir «una rigurosa investigación de les faits ». « L’attaque contre Cristina est une attaque contre la démocratie argentine, contre le gouvernement dirigé par (le président) Alberto Fernández et contre tous les peuples qui veulent demander sa libération (…) C’est une attaque contre chacun des Argentins qui souffre », a-t-il déclaré. a commenté devant la presse Rodolfo Barrese, directeur du Colegio Mayor Argentino.

Parmi les participants figuraient des politiciens de gauche espagnols, comme la secrétaire de l’organisation de Podemos, Lilith Verstrynge, qui a exprimé le « rejet et le rejet » de sa formation à la tentative d’assassinat.

« C’est un message clair de violence politique et de discours de haine qui est généré par toute cette escalade de harcèlement politique et judiciaire, sans aucun doute, mais également soutenu par certains secteurs médiatiques », a souligné Verstrynge.

Le secrétaire d’État à l’Agenda 2030 a ajouté que « face à la dictature et au terrorisme d’État en ce moment, la démocratie doit être défendue » et a estimé que le peuple argentin est « bien conscient » qu’il représente « une attaque frontale contre sa démocratie » et c’est pourquoi « il est descendu dans la rue ».

Était également présent à la concentration Enrique Santiago, secrétaire général du Parti communiste espagnol et prédécesseur de Verstrynge à la tête du secrétariat d’État à l’Agenda 2030.

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