L'Égypte est d'accord avec les États-Unis pour ouvrir Rafah au passage de l'aide, mais Israël et le Hamas rejettent un cessez-le-feu

L’Égypte est d’accord avec les États-Unis pour ouvrir Rafah au passage de l’aide, mais Israël et le Hamas rejettent un cessez-le-feu

Les premiers camions, transportant environ un millier de tonnes d’aide humanitaire, sont prêts à entrer dans la bande de Gaza par le terminal de Rafah en Égypte. À leur tour, des milliers de binationaux attendent de quitter la bande de Gaza. Le secrétaire d’État Antony Blinken a obtenu le feu vert du président égyptien Abdel Fattah Al Sisi, après leur réunion de dimanche, pour ouvrir le poste frontière. Cependant, Israël et le Hamas rejettent un cessez-le-feu visant à faciliter l’acheminement de médicaments et de nourriture aux Gazaouis et le départ des citoyens ayant la double nationalité.

L’agence Reuters a confirmé que le passage allait ouvrir ce lundi à 9 heures locales, et que le cessez-le-feu durerait cinq heures. Cependant, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été direct sur son compte du réseau social X : « Il n’y a pas de cessez-le-feu ».

Le Hamas assure qu’il ne connaît pas toutes les informations concernant l’accord entre les États-Unis, Israël et l’Égypte un cessez-le-feu de cinq heures pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire rapportée par Reuters. La majeure partie provient de Turquie et de Jordanie.

Plusieurs ministres israéliens ont exprimé leur opposition véhémente à ce qu’Israël autorise l’aide humanitaire à entrer dans la bande de Gaza par le poste frontière de Rafah, sous contrôle égyptien. « Je m’oppose fermement à l’ouverture du blocus et à l’introduction de marchandises à Gaza », pour des raisons humanitaires. Le ministre de l’Énergie, Israel Katz, a écrit dans X : comme signalé Le temps d’Israël.

« Notre engagement va aux familles des personnes assassinées et des otages kidnappés, et non aux meurtriers du Hamas et à ceux qui les ont aidés », a ajouté Katz. Le ministre de la Culture, Miki Zohar, s’y oppose également.

Israël a annoncé ce lundi un plan visant à évacuer les habitants d’une bande de deux kilomètres le long de la frontière libanaise, où il y a déjà eu cinq morts à cause des incendies venus du Liban, dont deux dimanche.

Les habitants de cette bande, qui comprend 28 zones habitées, seront relogés dans des foyers publics, a annoncé le ministère israélien de la Défense.

Le président des États-Unis, Joe Biden, a déclaré dimanche qu’Israël devait « éliminer » le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, mais a estimé qu’une éventuelle occupation de l’enclave, après la guerre, « serait une grave erreur ». Il a clairement indiqué que le Hamas ne représente pas tous les Palestiniens.

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