Les Affaires étrangères ne disposent d'aucun bilan de victimes ou de blessés espagnols lors du tremblement de terre au Maroc

Les Affaires étrangères ne disposent d’aucun bilan de victimes ou de blessés espagnols lors du tremblement de terre au Maroc

Il n’y a aucun bilan de morts ou de blessés de nationalité espagnole parmi les victimes du tremblement de terre au Maroc alors que le bilan provisoire des autorités locales continue de s’alourdir et dépasse désormais le millier de morts et 1.200 blessés, dont plus de 700 dans une situation critique.

C’est ce qu’ont rapporté des sources du ministère espagnol des Affaires étrangères à L’indépendant. « A l’heure actuelle, nous ne connaissons aucun décès ni aucun blessé en Espagne. Bien entendu, il s’agit d’informations préliminaires soumises à l’évolution de la situation », préviennent-ils.

Selon les registres consulaires, 18 000 Espagnols sont enregistrés comme résidents au Maroc. Parmi eux, 4.797 seraient enregistrés dans toute la démarcation du Consulat de Casablanca, dont dépendent les zones touchées par le séisme, proches de la ville de Marrakech. Il faudrait ajouter à ces données les touristes ou « les personnes qui n’ont pas voulu s’inscrire ».

Numéros de téléphone d’assistance

Le ministère des Affaires étrangères souligne également que plusieurs numéros de téléphone de contact et d’information ont été mis en place, réservés aux personnes directement concernées, aux membres de la famille immédiate ou aux personnes dans le besoin. Outre le numéro de téléphone d’urgence consulaire (910001249), l’ambassade à Rabat et les consulats généraux peuvent être contactés au +212660488848 et +212665807977.

L’Espagne a également proposé son aide au Maroc pour le sauvetage des survivants et la reconstruction ultérieure des zones touchées. Tant l’Unité militaire d’urgence (UME), que la coopération espagnole, l’ambassade et les consulats sont « à l’entière disposition du Maroc pour tenter d’atténuer cette situation et sauver le plus de vies possible », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares.

A lire également