Les Etats-Unis, le Qatar et la Turquie au secours des négociations tandis que le Hamas insiste sur les garanties internationales pour le retrait israélien

Les Etats-Unis, le Qatar et la Turquie au secours des négociations tandis que le Hamas insiste sur les garanties internationales pour le retrait israélien

Il a atterri ce mercredi dans la ville côtière égyptienne de Charm el-Cheikh pour tenter de relancer les négociations indirectes entre le Hamas et Israël. Le Premier ministre du Qatar et chef de la médiation, Cheikh Mohamed bin Abdulrahman Al Zani, se rend en Égypte pour rejoindre l'équipe américaine dirigée par Steve Witkoff et Jared Kushner après la fin de la deuxième journée de pourparlers au cours de laquelle le Hamas a insisté pour conditionner la libération des otages au retrait des troupes israéliennes.

Le Premier ministre qatari atterrit à Charm el-Cheikh pour rencontrer Steve Witkoff et Jared Kushner, « dans le but de promouvoir le plan de cessez-le-feu à Gaza et l'accord de libération des otages », a annoncé mardi soir le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al Ansari. Leur participation « confirme la détermination des médiateurs à parvenir à un accord qui mette fin à la guerre », a déclaré Al Ansari à la chaîne qatarie. Al Jazira. Le chef des renseignements turcs, Ibrahim Kalin, est également présent, ont assuré des sources sécuritaires turques.

Pas de progrès majeur

La journée de mardi s'est terminée sans progrès majeurs, malgré les déclarations de Donald Trump sur la nécessité de conclure l'accord et de commencer la mise en œuvre de son plan en 20 points, dans la dernière ligne droite de la décision du prix Nobel de la paix qui sera annoncée vendredi prochain et à laquelle le président américain veut aspirer, scellant la fin incertaine de deux années d'offensive militaire israélienne à Gaza.

Des sources du Hamas ont reconnu que les discussions se sont concentrées ce mardi sur les plans de retrait des forces israéliennes et sur le calendrier de la libération des prisonniers israéliens. La délégation du mouvement islamiste palestinien a exigé que « les étapes de la libération des otages israéliens » – selon le plan de Trump, les 48 devraient être libérés dans les premières 72 heures – soient liées aux étapes du retrait de l'armée israélienne, termes qui ne sont pas envisagés dans le document conçu par Washington.

Le Hamas, craignant de perdre son atout de négociation dans les trois premiers jours, préconise que la libération du dernier otage israélien coïncide avec le retrait définitif des forces israéliennes. Israël insiste sur le maintien d'une présence militaire « pendant des années » dans au moins trois endroits de la bande de Gaza, dont le couloir de Philadelphie – frontalier avec l'Égypte – et la zone tampon. Le Hamas souligne « la nécessité de recevoir des garanties internationales pour un cessez-le-feu définitif, y compris le retrait de toutes les troupes israéliennes du territoire de Gaza ».

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