Les États-Unis tuent un commandant de la principale milice chiite irakienne avec un drone

Les États-Unis ont affirmé mercredi avoir tué un haut commandant de la milice irakienne Kataib Hezbollah dans l’est de Bagdad lors d’une attaque de drone, a indiqué le commandement central des forces armées américaines (Centcomen anglais).

Selon Centcom, le commandant touché alors qu’il voyageait en véhicule tout-terrain à travers un quartier de la capitale irakienne était directement chargé de planifier les attaques que le Kataib Hezbollah a signées depuis octobre contre les forces américaines déployées dans des bases en Syrie et en Irak. Le Pentagone le lie à une attaque au cours de laquelle trois soldats américains sont morts à la frontière entre la Syrie et la Jordanie.

Selon les médias irakiens proches de l’Iran, il s’agit du commandant Abou Baqir al Saadi et il fait partie des trois morts dans l’attaque du drone. En janvier, une attaque similaire signée par Washington avait tué un haut commandant de milice dans le centre de Bagdad.

Le conglomérat de milices chiites irakiennes a revendiqué ses propres attaques de missiles contre des bases militaires avec la présence de la coalition établie par les États-Unis pour combattre l’État islamique.

Environ 3 400 soldats de la coalition restent déployés en Irak et en Syrie pour tenter de maintenir la pression afin d’empêcher la résurgence du groupe jihadiste. Depuis octobre, des dizaines d’attaques ont été signalées. Ces dernières semaines, la Résistance islamique irakienne a revendiqué l’attaque de deux missiles contre une base américaine en Syrie ou l’utilisation de drones kamikaze sur la base d’Ain al Asad, dans l’ouest de l’Irak.

En représailles à ces attaques, l’armée américaine a lancé des attaques contre le quartier général du Kataib Hezbollah et des sites de stockage de roquettes et de missiles, entre autres, sur le territoire irakien. Une action qui a été condamnée par l’exécutif irakien.

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