Un conseiller de Biden publie une carte du Maroc sans Sahara et déchaîne l’indignation à Rabat
Une carte en X, l’ancien Twitter, pour afficher un changement de direction non officiellement communiqué. Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivana déclenché polémique et indignation au Maroc en publiant sur son compte de réseau social une carte sur laquelle le pays apparaît sur ses frontières marquées par la légalité internationale, sans la reconnaissance de la souveraineté du Sahara occidental signée par Donald Trump dans les derniers instants de son mandat. .
Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, accompagne la carte d’un bref texte sur la création de l’Association pour la coopération atlantique, composée de 32 pays et présentée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU tenue à New York. « Les 32 pays de l’Association de coopération atlantique constituent un groupe diversifié, mais l’Atlantique nous unit », souligne Sullivan.
« Avec ce nouveau groupe, nous forgerons des liens plus profonds entre nos pays et travaillerons ensemble sur des questions cruciales, de la science et de la technologie à l’environnement et à la croissance économique », ajoute le haut responsable de l’administration Biden. L’association couvre l’Atlantique Sud et Nord et cherche à renforcer la coopération dans de multiples aspects, « du développement économique à la protection de l’environnement, en passant par la science et la technologie ».
Marquer les distances avec Trump
La publication de la carte sur laquelle le Maroc apparaît limité à ses frontières reconnues par le droit international sans le Sahara occidental a déclenché une cascade de réponses de la part de les trolls et des internautes marocains qui exigent que le conseiller rectifie immédiatement la carte. « Respectez la souveraineté du Maroc et ne divisez pas le royaume du Maroc en deux parties », ont répondu certains internautes, consternés par la publication.
Depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, la position américaine dans le conflit du Sahara occidental reste un mystère. Officiellement, la position de Donald Trump de reconnaissance de la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole n’est pas revenue. Le Département d’État américain prend toutefois ses distances en considérant que le plan d’autonomie proposé par Rabat n’est qu’« une approche parmi tant d’autres possibles ».
Début septembre, le sous-secrétaire adjoint pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, a réitéré à Rabat que « les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste, et comme une approche potentielle pour répondre aux aspirations des peuples de la région ». Sahara. » Occidental ». Washington a également manifesté son plein soutien au travail de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, « pour parvenir à une solution politique durable et digne au Sahara occidental ».