Israël bombarde le district de Beyrouth en représailles à l'attaque du plateau du Golan
El ejército israelí ha confirmado haber bombardeado este martes un distrito de Beirut, un conocido bastión del grupo chií libanés Hizbulá, en represalia por el ataque a los Altos del Golán ocupados por Israel, con el objetivo de asesinar al comandante de Hezbolá responsable del ataque del la fin de semaine passée. Le Hezbollah affirme que la tentative de liquidation de son haut responsable a échoué.
Selon les premières informations, l'attaque visait Haj Mohsin, considéré comme le numéro deux du Hezbollah et pour qui les Etats-Unis ont offert une récompense de cinq millions de dollars. L'attaque s'est produite dans la banlieue sud de Beyrouth, connue sous le nom de Dahyefief majeur du groupe chiite libanais Hezbollah.
« Les Forces de défense israéliennes ont mené une attaque ciblée à Beyrouth contre le commandant responsable du meurtre des enfants à Majdal Shams et du meurtre de nombreux civils israéliens », a annoncé le ministère israélien des Affaires étrangères sur son compte Internet. Le Hezbollah a nié son implication mais Israël considère que sa paternité est prouvée. « Le Hezbollah a franchi une ligne rouge », a écrit samedi le ministre de la Défense Yoav Gallant dans X, quelques minutes après l'attaque.
« La réponse viendra bientôt et sera dure », a prévenu Netanyahu ce lundi, lors d'une visite à Majdal Shams, une ville druze du plateau du Golan occupée par Israël depuis 1967, après que le cabinet de sécurité lui a donné le feu vert pour décider de la forme. et le moment des représailles contre le Hezbollah, rapporte Efe.
Ce matin, Israël a attaqué dix cibles du Hezbollah dans plusieurs régions du Liban, tuant un autre combattant du groupe ; tandis que la milice chiite a lancé plusieurs volées de roquettes vers le nord, tuant un civil israélien.
La communauté internationale, en particulier les États-Unis, joue un rôle de médiateur pour que la réponse soit contenue et ne conduise pas à une guerre ouverte à la frontière entre Israël et le Liban, qui connaît son plus haut pic de tension depuis 2006, lorsque l'armée israélienne et le Hezbollah déjà fait la guerre.
Ce n'est pas la première fois qu'Israël frappe la capitale libanaise depuis le début de l'opération militaire dans la bande de Gaza le 7 octobre. Le 2 janvier, une attaque de drone a tué Saleh al Arouri, un haut responsable du Hamas considéré comme son « numéro deux » et l'un des fondateurs de sa branche militaire, lors de l'attaque du bureau du mouvement islamiste palestinien dans le sud de Beyrouth. Il s'agit de la première attaque israélienne à Beyrouth depuis la guerre de 2006. Depuis, les tensions entre Israël et le Hezbollah ne cessent de s'intensifier, avec le risque croissant d'une escalade régionale avec l'entrée en scène du soutien du groupe libanais, l'Iran.