La Russie abat cinq drones ukrainiens à Moscou

La Russie abat cinq drones ukrainiens à Moscou

Le gouvernement russe a accusé mardi l’Ukraine d' »une attaque terroriste » après la démolition de quatre drones dans la région de Moscou et a souligné que parmi les objectifs figuraient des « infrastructures civiles », dont l’aéroport international Moscou-Vnukovo, qui a brièvement suspendu ses activités.

« Ce matin, une tentative du régime de Kiev de mener une attaque terroriste avec cinq engins aériens sans pilote contre des points de la région de Moscou et de la Nouvelle Moscou a été démantelée », a déclaré le ministère russe de la Défense via son compte Telegram.

Ainsi, il a précisé que « des systèmes de défense aérienne ont détruit quatre drones ukrainiens dans la Nouvelle Moscou », avant d’ajouter qu’un cinquième appareil « a été éliminé avec des moyens de guerre électronique et s’est écrasé sur le territoire du district d’Odintsovo, dans la région de Moscou ». « Il n’y a ni victimes ni dégâts », a-t-il souligné.

Pour sa part, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharovaa souligné dans Telegram que « la tentative du régime de Kiev d’attaquer une zone où se trouvent des infrastructures civiles, y compris l’aéroport, qui, soit dit en passant, accepte les vols étrangers, est un autre acte de terrorisme ».

« Notant que (le président ukrainien Volodimir) Zelenski mène ces attaques terroristes avec des armes livrées par l’Occident ou achetées avec des fonds occidentaux, c’est du terrorisme intentionnel », a-t-il expliqué dans un message sur son compte Telegram.

Pour cette raison, Zajarova a souligné que « la communauté mondiale doit se rendre compte que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, financent un régime terroriste », se référant à Kiev.

Le président russe, Vladimir Poutine, a accusé fin mai l’Ukraine d’attentats « terroristes » avec des drones immatriculés dans la capitale, suggérant que ce type d’incidents cherche à « provoquer une riposte de la Russie » en pleine invasion du pays voisin, déclenchée en février 2022 sur ordre du président russe lui-même. En outre, Moscou a accusé Kiev début mai d’une autre attaque contre le Kremlin qu’elle a qualifiée de « tentative d’assassinat » contre Poutine.

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