María Corina Machado annonce qu'elle entre dans la clandestinité car sa vie est en danger

María Corina Machado annonce qu'elle entre dans la clandestinité car sa vie est en danger

Le chef de l'opposition María Corina Machado craint pour sa vie, c'est pourquoi elle entre désormais dans la clandestinité. C'est ce qu'il dit ce jeudi dans Le journal de Wall Street, intitulé « Je peux prouver que Maduro a été anéanti lors des élections ». Nicolás Maduro et plusieurs de ses partisans ont menacé María Corina Machado de l'arrêter et de la condamner à plusieurs années de prison.

« J'écris ceci en me cachant, craignant pour ma vie, ma liberté et celle de mes compatriotes de la dictature dirigée par Nicolás Maduro », commence Machado. « Je pourrais être capturée au moment où j'écris ces mots », ajoute-t-elle. La tension au Venezuela après les élections présidentielles du dimanche 28 juillet est maximale.

Le régime chaviste assure que Maduro a gagné avec une marge de 55,2% contre 44,2% de l'opposant Edmundo González Urrutia, soutenu par María Corina Machado, sans présenter aucune preuve pour étayer ces données. L'opposition affirme que González Urrutia a été le vainqueur, qui aurait recueilli 70 % des soutiens. Ils exigent que les résultats électoraux soient présentés, comme le fait la plupart des membres de la communauté internationale, à l'exception des dictatures comme celles de Cuba, du Nicaragua ou de Russie.

Dans l'article, Machado souligne qu'il dispose des procès-verbaux de plus de 80% des masses, ce qui prouverait que Maduro a perdu de manière décisive. Dans le même temps, il dénonce la répression déclenchée par le régime chaviste contre les manifestations qui réclament la remise du procès-verbal.

« La répression doit cesser immédiatement, afin qu'un accord urgent puisse être trouvé pour faciliter la transition vers la démocratie. J'appelle ceux qui rejettent l'autoritarisme et soutiennent la démocratie à se joindre au peuple vénézuélien dans notre noble cause », écrit le leader de l'opposition. « Nous n'aurons de repos que lorsque nous serons libres », conclut María Corina Machado.

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