Zapatero et Moratinos participent au forum de l'Alliance des civilisations des Nations Unies

Zapatero et Moratinos participent au forum de l’Alliance des civilisations des Nations Unies

Le 22 novembre, le premier jour du IXe Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations Unies s’est tenu dans la ville marocaine de Fès, avec la participation de hauts fonctionnaires et de ministres de différents pays, et une large présence d’hommes politiques et de diplomates espagnols, dont le Haut Représentant de l’Alliance des civilisations des Nations Unies, Miguel Ángel Moratinos, et l’ancien président du gouvernement, José Luis Rodríguez Zapatero.

Moratinos, qui a présidé le forum avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Naser Burita, a ouvert l’événement avec un plaidoyer pour la paix et la compréhension entre les civilisations, mais aussi avec une référence à la guerre entre l’Ukraine et la Russie. En ce sens, il a souligné que « la guerre en Ukraine a affecté la paix et la stabilité, ainsi que l’ordre international », ce qui impacte « les prix alimentaires, le coût de l’énergie et la fragilité du système financier ».

Il a souligné que l’Alliance des civilisations « doit servir d’alliance pour la paix ». « Les Chinois, les Nord-Américains, les Latino-Américains, les Africains, les Russes et les Européens doivent se parler, se respecter et chercher des solutions pour le présent et l’avenir », a-t-il ajouté.

L’événement a réuni plus de 1 000 invités, dont l’ancien Premier ministre José Luis Rodríguez Zapatero. De son côté, il a mis en garde contre le « risque du gouffre dans lequel nous nous trouvons ». « Nous ne pouvons pas consentir à une nouvelle guerre froide. Nous ne pouvons pas consentir à une guerre qui met en danger des dommages nucléaires », a-t-il déclaré. Pour cette raison, il a demandé au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de « redoubler d’efforts pour la paix ». « Seules les Nations unies peuvent y parvenir », a-t-il dit, convaincu de l’espoir qu' »une génération pas trop lointaine » puisse voir « la guerre comme instrument de politique et de pouvoir » abolie.

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