La frappe aérienne sur le camp de Jabalia à Gaza, vue par satellite

La frappe aérienne sur le camp de Jabalia à Gaza, vue par satellite

un immense cratère au milieu du camp de réfugiés de Jabalia, une zone densément peuplée du nord de la bande de Gaza. C’est le résultat d’un des bombardements israéliens sur le quartier, un essaim de bâtiments, capturé par les images satellite de l’entreprise. Maxar.

« Les conséquences des explosions enregistrées hier à Jabalia », lit-on dans le matériel distribué par Maxar, au milieu d’une opération terrestre israélienne dans la bande de Gaza. « Une vue avant et après des bâtiments de Yabalia qui ont été gravement endommagés ou détruits », explique l’entreprise.

Ce mercredi, pour la deuxième fois en deux jours, des avions israéliens ont attaqué Jabalia, le plus grand camp de réfugiés de Gaza. Lors de l’attaque de mardi, le ministère de la Santé, dirigé par le Hamas, a déclaré que plus de 50 personnes avaient été tuées. Israël a affirmé avoir tué un commandant du Hamas lors de cette attaque.

Le camp a une superficie de 1,4 kilomètres carrés. Selon les Nations Unies, il y a environ 116 000 réfugiés enregistrés dans le camp. Le chef humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, a dénoncé l’attaque contre Jabalia après une visite de deux jours en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. « Il s’agit de la dernière atrocité commise contre la population de Gaza, où les combats sont entrés dans une phase encore plus terrifiante, avec des conséquences humanitaires de plus en plus désastreuses », a déclaré Griffiths dans un communiqué. « 

Le monde semble incapable ou peu disposé à agir. Cela ne peut pas continuer ainsi. Nous avons besoin d’un changement radical. » Au moins 8 796 Palestiniens ont été tués dans les attaques israéliennes à Gaza depuis le 7 octobre. Plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël.

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